Au début des années 60, en France, le graffiti était comparé aux autres formes d’art connues. Plusieurs critiques se contredisent sur le sujet mais une nouvelle forme d’art était née. Souvent inspiré par la politique, le graffiti, à la fin des année 60, était un graffiti songé et plutôt intellectuel comparativement aux autres. Poétique, humoristique, les slogans étaient accrocheurs et sarcastiques. Ils étaient rarement peints à l’aide de bombes aérosol mais plutôt avec des pinceaux.
Ce n’est que dans les année 80 que le graffiti devint un art urbain et, par le fait même, un acte illégal. L’art du graffiti commença à être produit de façon clandestine par les artistes. Pochoirs, couleurs, lettres géantes et personnages, font de plus en plus partie des compositions artistiques. Aujourd’hui, ce sont les sociétés de transport qui payent le prix de cette mode car le graffiti n’est plus qu’un simple cri du coeur pour les jeunes d’aujourd’hui mais plutôt une course pour marquer son territoire.
Quand la mode du « tag » passera, le vrai graffiti pourra être apprécié à sa juste valeur, comme étant un mouvement artistique tel que le Pop art ou le Dada !
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